L’inavouable esthétique du longboard
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L’inavouable esthétique du longboard

VOGUE JAPON

Dans l'école de la glisse, les adeptes de sensations fréquentent historiquement deux chapelles, celle du skate et/ou celle du surf.

Originellement créé par les surfeurs californiens pour occuper leurs journées sans swell, le longboard est la planche des esthètes de la glisse pure, ceux qui refusent la séparation naturel/artificiel et prêchent pour le mélange des genres.

Oui mais voilà, selon la chapelle fréquentée, une esthétique accompagne chaque glisse. Là où les skateurs domptent les contraintes structurelles de l’urbain en intégrant les heurts, la transgression et le danger à leur pratique, les surfeurs font corps avec la nature et respectent ses aléas et ses règles.

Au centre : le longboard a longtemps cherché sa légitimité dans les pratiques extrêmes telles que le downhill ou dans celles beaucoup plus tranquilles du cruising ou du carving. Jusqu’à ce qu’Internet découvre la longboardeuse coréenne Hyojoo Ko.

Véritable phénomène, la danse hypnotique d’Hyojoo Ko n’a pas tardé à taper dans l’œil des marques et des médias, parmi lesquelles Vogue Japan. Réalisée par Lacey, produite par RITA FILMS, l’entité de production intégrée de l’agence, cette vidéo apporte une pointe de couleur, de glamour et de surréalisme architectural à la grâce naturelle de la rideuse.

Un apport au service d’une nouvelle esthétique du genre, l’esthétique du rêve.

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