The Future of Entertainment
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The Future of Entertainment

Le divertissement, du zapping au meaning.

BETC, Havas & Vivendi dévoilent l’avenir de l’entertainment dans une étude Prosumers réalisée en collaboration avec les Cannes Lions

L’idée ? Explorer les évolutions majeures qui transforment la façon dont les consommateurs appréhendent l’entertainment. Pour cela, ce sont 17 411 (pas plus, pas moins !) personnes âgées de 13 ans et plus dans 37 pays qui ont été mobilisées. Mais pas n’importe qui. Ils sont ce qu’on appelle les prosumers, ces consommateurs les plus en avance et créateurs des tendances de marché, qu’Havas suit depuis plus de 15 ans.

Le rapport complet est à télécharger juste ici : « Future of Entertainment ». Mais allez, on vous donne quelques-unes des principales conclusions de cette étude :

•      Le divertissement est maintenant un élément aussi vital que la santé. Les prosumers ne voient plus le divertissement comme superficiel : 83% d’entre eux le considèrent comme un besoin vital ; chiffre à comparer avec une étude antérieure où 64% disaient prêter attention aux questions de santé. Cela signifie-t-il que le droit au divertissement doit être inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ? 

•      Nous sommes devenus des « addicts » du divertissement, toujours à la recherche de notre prochaine dose. Six prosumers sur dix admettent qu’ils ne peuvent rester tranquilles sans consommer de contenu, tandis que 56% sont prêts à sacrifier leur sommeil pour regarder une série qu’ils aiment. Près de 4 sur 10 affirment qu’ils ne pourraient pas vivre sans Netflix ; alors même que la marque n’existait pas pour eux il y a 5 ou 6 ans !

•      Donnez-m’en plus ! Plus nous consommons du divertissement, plus nous en voulons dans tous les aspects de notre vie. Quelques 6 prosumers sur 10 souhaitent que nos systèmes éducatifs et nos lieux de travail, ainsi que nos hôpitaux et maisons de retraite, soient plus divertissants.

•      Mais la valeur du divertissement résidera dans sa capacité à enrichir et transformer les habitudes des gens. Si nous avons besoin de distractions et d’évasions temporaires, nous attachons également beaucoup d’importance au divertissement qui a une valeur transformative : 93% des prosumers considèrent que la valeur du divertissement réside dans son impact sur le long terme. Cet impact repose sur l’émancipation personnelle et l’éducation obtenues grâce au divertissement (pour presque 9 prosumers sur 10) mais également sur la représentation de nos cultures locales : 78% des prosumers sont d’accord sur le fait que les plateformes de divertissement mondiales doivent promouvoir du contenu local dans leur langue et 81% d’entre eux disent qu’il est important que les artistes fassent la promotion de leur culture nationale.

•      Nous subissons aussi la pression du divertissement. Les jeunes, en particulier, se sentent obligés de participer à la culture du divertissement, à la fois en tant que consommateurs et créateurs. Parmi nos répondants âgés de 13 à 17 ans, 55% estiment qu’ils doivent constamment être divertissants pour leurs amis et leur famille, et 43% se sentent obligés de faire de leur vie un divertissement sur les réseaux sociaux.

Commentant les résultats de cette étude, Marianne Hurstel, CSO d’Havas Creative Worldwide et Vice-Présidente de BETC, déclare : « Cette étude nous a fourni un aperçu surprenant et puissant de ce qui rend le divertissement important pour les consommateurs : non seulement il doit créer une excitation instantanée, mais il doit également éduquer, émanciper les personnes et les aider à devenir meilleures. Et près de la moitié des prosumers seraient prêts à payer plus pour un divertissement qui irait dans ce sens. »

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